Protéomique et lipidomique des anciens fossiles. (coordinateur : Bray Fabrice, IR)
Toujours sous-utilisées en paléontologie et en archéozoologie, des techniques protéomiques seront appliquées pour réaliser l’inventaire du corpus biologique présent dans les os fossiles de mammifères, mais aussi pour permettre une détermination osseuse spécifique et une étude phylétique des animaux disparus. Ce projet s’appuiera sur un échantillonnage d’espèces clés pour suivre l’évolution des écosystèmes terrestres quaternaires, mais également sur des os utilisés comme support par les hommes préhistoriques pour mieux comprendre la gestion des ressources animales. Ce projet consiste à mettre au point un outil d’identification chimique et biologique permettant l’identification spécifique de plusieurs types d’os, ainsi que la datation des os, indépendamment d’un support animal, communément indéterminable avec les méthodes paléontologiques (absence d’éléments anatomiques de diagnostic), puisque les analyses paléo génétiques sont impossibles ou trop aléatoires
Analyse organique & bioorganique des échantillons de l’héritage Culturel. (coordinateur : Bray Fabrice, IR)
Si, pour les molécules organiques, il existe de nombreuses méthodes de purification et d’analyse telles que la RMN mono et multidimensionnelle, la spectrométrie de masse, la diffraction des rayons X, les techniques spectroscopiques telles que l’infrarouge et le Raman, les solutions se raréfient pour l’analyse de molécules organiques présentes dans un mélange très complexe, qui ne peuvent pas être séparées par chromatographie. Celles-ci deviennent pratiquement inexistantes pour les polymères organiques insolubles naturels ou synthétiques. Nous prévoyons de développer de nouvelles méthodologies basées sur les compétences conjointes de l’unité en chimie organique et spectrométrie de masse afin de développer des méthodes de dépolymérisation spécifiques à chaque classe de polymères, qui combinées à des méthodologies analytiques, basées sur la spectrométrie de masse à haute résolution couplée à la mobilité des ions, permettront d’étudier les mélanges complexes résultant de l’étape de dépolymérisation.
Protéomique et glycomique du grain unique d’amidon. (coordinateur : Nicolas Szydlowski, CR)
L’amidon est une forme de stockage des glucides contenus dans les plantes et qui s’accumulent sous forme de granulés semi-cristallins insolubles. Il constitue la principale source de calories dans les régimes alimentaires des humains et des animaux. L’amidon est principalement composé de résidus de glucose liés entre eux par des liaisons O-glycosidiques. Il contient également des composés mineurs tels que des lipides, des phospholipides, des phosphoesters de glucose et des protéines. Dans un travail précédent financé par l’ANR (« Post-doc return », PosTaTic), nous avons caractérisé le protéome associé aux granules d’amidon de pomme de terre par spectrométrie de masse à haute résolution (Helle et al., En revue) et développé des méthodes originales d’analyse des granules d’amidon simples. Ce travail se poursuit actuellement en collaboration avec le Département de Glycobiologie de l’Université de Lille (UGSF, UMR CNRS 8576) grâce à un jeune chercheur de l’ANR (JCJC) (TapStar).